Bulletin hydrologique n°17 (1er tr.2016)

Résumé: Pour mémoire, les faibles précipitations relevées en décembre 2015 n’ont pas permis d’atteindre les valeurs cibles concernant le remplissage des étangs amont. Par conséquence, la capacité de stockage sur les étangs amont était plus importante. Ainsi, l’excédent de pluie relevé sur ce trimestre n’a pas occasionné de problème particulier sur les étangs. Une fois le remplissage de l’étang de Saint-Quentin atteint, les eaux excédentaires des étangs amont ont pu être restituées à faible débit aux réseaux hydrographiques naturels par temps sec. Les pluies de janvier et février ont favorisé la saturation des sols agricoles et forestiers en eau. Les fossés forestiers et les drains agricoles restituaient l’eau excédentaire en concomitance avec les pluies observées sur la fin mars. Ces effets, cumulatifs ont eu pour incidence une montée d’eau très rapide dans le Grand lit de rivière nécessitant l’ouverture progressive des vannes de sorties latérales du Grand lit de rivière et ce peu de temps après les évènements pluvieux.

Remplissage des bassins :

Les pluies légèrement excédentaires relevées sur les mois de janvier, février ont favorisé le remplissage des différents étangs à l’amont pour atteindre les valeurs cibles. Un transfert des étangs amont vers l’étang de Saint-Quentin a ainsi pu être opéré par intermittence de la mi-janvier à la mi-février en fonction des conditions météorologiques rencontrées.

Le fort cumul des précipitations observé sur le mois de mars (deux fois la normale) n’a pas engendré de difficultés majeures sur la gestion des niveaux d’eau des étangs. En effet, les pluies ont pu être stockées dans les étangs et les excédents restitués aux réseaux hydrographiques naturels, après les évènements pluvieux, pour éviter les risques d’inondations à l’aval.

Par contre, des difficultés ont pu être rencontrées sur le Grand Lit de rivière. En effet, indépendamment des étangs, ce dernier reçoit directement les eaux issues de secteurs agricoles drainés, une partie des eaux des fossés forestiers et des surfaces imperméabilisées des secteurs urbains. Les pluies de faibles intensités mais de durées importantes (pluies sur plus de cinq jours continus) favorisent un effet cumulatif entre les pluies instantanées des secteurs imperméabilisés et les pluies à effet retardées issues des drainages agricoles et de la restitution des eaux par les fossés forestiers. La saturation du Grand lit de rivière a ainsi été constatée à deux reprises les 13 février et 31 mars 2016. Ces situations ont nécessité une attention particulière. Le Grand lit a joué à deux reprises le rôle de bassin tampon avant restitution aux réseaux hydrographiques naturels par l’ouverture progressives des vannes de sortie latérale et autant que faire ce peu, après les événements.

Perspectives :

Sur le second trimestre les vannes de sortie latérales seront maintenues fermées afin d’optimiser l’envoi d’eau récupérée dans le Grand lit de rivière vers Saint-Quentin. Comme chaque année, l’étang amorcera une descente naturelle du niveau d’eau liée aux phénomènes d’infiltration, d’absorption et d’évaporation de l’eau. Les niveaux d’eau dans les étangs amont seront également maintenus proches des valeurs cibles en début de trimestre afin de garantir les activités sur les étangs et assurer un niveau d’eau répondant aux exigences écologiques, notamment par rapport à l’avifaune.

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